Aides sociales et administratives

Il n’y pas que le médecin et les proches pour aider le malade. La société a mis en place tout un système législatif : des aides sociales, des réseaux de soin, des règlements administratifs, un code du travail, etc., afin de protéger le malade psychiatrique dans une optique de solidarité sociale.

Cette aide anonyme sur un plan matériel, dépourvu évidement de tout support affectif, est souvent vécu comme « allant de soi » dans l’esprit de notre société actuelle.

Paradoxalement ces aides, de par leurs diversités et leurs complexités, sont souvent négligées ou ignorées par les malades bipolaires. En effet les textes administratifs, de par leur nature figés, ne sont pas adaptés à des situations cycliques, mouvantes, chaotiques. Il faut une connaissance détaillée des textes, une persévérance certaine dans les démarches, l’effacement d’une fierté orgueilleuse de ne pas être « au crochet » de la société.

Les conséquences financières, professionnelles, sociales de cette maladie sont trop graves pour faire fi des ces aides. Une prise en charge par un assistant social au courant des spécificités des troubles bipolaires et/ou l’aide d’un proche sont vitaux pour pouvoir bénéficier à temps et dans les meilleures conditions de tout ce que la société a prévu pour limiter les conséquences.

Voir notre page Aspects médico-légaux.